[TIG] L'histoire de la Belgique Pendant la Deuxième Guerre Mondiale

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    Vendredi 19 Avril, Scénario.
    Vendredi 26 Avril, Scénario.

    Vendredi 03 Mai, Scénario.
    Vendredi 10 Mai, RD entre CK sur Quarry
    Vendredi 17 Mai, Scénario.
    Vendredi 24 Mai, Scénario.
    Vendredi 31 Mai, Scénario..

    Vendredi 07 Juin, Scénario sur CoD2 pour le 80e anniversaire du Jour-J.
    Vendredi 14 Juin, Scénario.
    Vendredi 21Juin, Scénario.
    Vendredi 28 Juin, Soirée spécial.
24 Mars 2017
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L'histoire de la Belgique pendant la seconde guerre mondiale :


Introduction:
Bien qu'étant neutre au début de la Seconde Guerre mondiale, la Belgique et ses possessions coloniales furent plongées dans la guerre dès l'invasion de son territoire par les troupes allemandes, le 10 mai 1940.


Neutralité:
Bunkers et défenses antichar de la ligne KW sur la Dyle construits fin 1939.
La Belgique ayant enduré tellement de dommages durant la Première Guerre mondiale qu'elle éprouvait une forte appréhension à l'idée de se voir une nouvelle fois enlisée dans un conflit européen. En octobre 1936, le Roi Léopold III réaffirme que la Belgiqueresterait neutre si une nouvelle guerre secouait l'Europe.

« Le gouvernement allemand considère que l'inviolabilité et l'intégrité du territoire belge constitue un intérêt commun pour les puissances occidentales. Il confirme sa détermination à ne jamais, et dans aucune circonstance, porter atteinte à cette inviolabilité, cette intégrité (13 octobre 1937). »

Durant cette période , l'armée belge fut totalement réorganisée pour ne plus constituer qu'une armée de défense et des travaux de modernisation et de fortification furent entrepris, particulièrement en Province de Liège à la frontière avec l'Allemagne.

Lors de la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne et de la France à l'Allemagne en septembre 1939, le gouvernement belge lancera, dans l'urgence, un programme de réarmement augmentant les défense en créant, notamment, la ligne KW reliant la ligne de défense d'Anvers au sud, le long de la Dyle, juste à l'arrière de la position fortifiée de Liège.

La campagne des 18 jours
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Lors de l'invasion de la Pologne en septembre 1939 et malgré sa neutralité, le gouvernement belge lança une mobilisation générale. En 1940, l'armée belge comptait, selon les sources entre 600 et 650 milles hommes soit près de 20 % de la population masculine.

L'invasion de la Belgique du 10 mai 1940, s'inscrit dans le cadre plus général du Plan Jaune allemand et sera à l'origine de la bataille de France, de la bataille des Pays-Bas et de l'invasion du Luxembourg. Les fortifications belges du canal Albert, parmi les plus modernes en Europe, s'avérèrent être inutiles. Le fort d'Eben-Emael, tenus par 1200 Belges retranchés, tomba en quelques heures, pris d'assaut par 500 Fallschirmjägers dont les planeurs s'étaient posés sur le fort même, de quoi faire percevoir aux alliés ce que signifiait le terme Blitzkrieg.
Collaboration


À différents niveaux d'implication, des administrations, des forces de l'ordre, des partis politiques, des entreprises et des individus se sont compromis dans une collaboration avec l'ennemi.au Nord, avec des partis extrémistes tels que DeVlag, Verdinaso, le VNV, ou au sud avec le mouvement catholique Rex, d'importantes factions de la population belge se fédéraient autour de ces partis et de leurs programmes politiques pro-Nazis. Bien qu'étant tous collaborationnistes, leur idéologie apportait assez de divergences pour qu'ils ne puissent être d'accord entre eux. Ils disposaient de milices paramilitaires et imprimaient des journaux de propagande. prosélytes, ils encourageaient la population belge à s’enrôler dans l'armée allemande qui aura dans ses rangs deux divisions SS, l'une flamande, la 27e SS-Freiwilligen-Grenadier-Division Langemarck, et l'autre francophone, la 28e SS-Freiwilligen-Grenadier-Division Wallonie.

Alors que le gouvernement belge d'Hubert Pierlot était parti en exil à Londres, des consignes ont été données aux secrétaires généraux des administrations belges afin de ne pas s'empêtrer dans une collaboration, une attitude dictée par l'expérience de la Première Guerre mondiale notamment en France et qui déboucha sur une politique du moindre mal.

La vie en Belgique durant l'occupation

Les bombardiers Lancaster de la RAF bombardant la ville de Saint-Vithdans les Ardennes belges en 1944.
La Belgique était placée sous une administration militaire placée sous le commandement d'Alexander von Falkenhausenet d'Eggert Reeder jusqu'en juillet 1944. Remplacés par la suite par le commissaire du Reich, Josef Grohé, jusqu'à la libération. Le Troisième Reich préleva le coût de l'occupation militaire auprès des Belges au travers de taxes tout en demandant également des contributions aux coûts engendrés par l'occupation extérieure. Au total, la Belgique fut forcée de verser près de la moitié de sa richesse intérieure pour subvenir à ces charges, soit un montant équivalent à 5,7 milliards de reichsmarks.

Comme partout en Europe, la nourriture, l'essence, les vêtements étaient strictement rationnés par les autorités allemandes. Malgré ce sévère rationnement , la nourritures et les fournitures de première nécessité dont la population aurait dû pouvoir bénéficier vinrent parfois à manquer. En marge de ceci existait un réseau de marché noir qui suppléait par de la nourriture vendue à prix d'or auprès de ceux qui pouvaient se le permettre.

L'information et la presse étaient strictement contrôlées par l'occupant et la divulgation des nouvelles soumise à la censure. La vente de journaux collaborationnistes comme Le Soir et de journaux de partis pro-collaborationnistes comme Le Pays Réel resta cependant élevée. Un nombre important de journaux clandestins circulaient également dont La Libre Belgique qui atteignit un tirage de 30 000 exemplaire.
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Libération :


La libération de la Belgique par les forces alliées débuta en septembre 1944 lorsque les armées britanniques, canadiennes et américaines ainsi que la brigade Piron pénétrèrent sur son territoire. Le 3 septembre 1944, les Welsh Guards libérèrent Bruxelles. Dans leur débâcle, les Allemands mettent le feu au palais de Justice de Bruxelles. Juste après sa libération, les habitants du quartier des Marolles organisèrent une parodie d'enterrement d'Hitler.

Le 20 septembre 1944, le gouvernement Pierlot IV constate que Léopold III, emmené en captivité en Allemagne en juin 1944, est dans l'impossibilité de régner et nomme régent son frère, Charles de Belgique. En février 1945, Achille Van Acker remplace Hubert Pierlotau poste de premier ministre.

Craignant des troubles, la résistance est désarmée et nombre de ses membres sont enrôlés au sein de 57 bataillons de fusiliers(en)de l'armée régulière. Ces bataillons combattirent dans plusieurs batailles sur le front occidental. Lors de la capitulation allemande, en mai 1945, 100 000 Belges se battaient aux côtés des armées alliées.

Le général Courtney Hodges, de la 1re armée des États-Unis, libéra la région Sud de Bruxelles puis Maastricht début septembre1944. Tandis que deux corps de la première armée étaient concentrés ailleurs, le 8e corps tint une longue ligne de défense allant du Sud de Liège, au travers des Ardennes belges et jusqu'au Luxembourg. Ce long étirement signifiait toutefois que les défenses n'étaient pas robustes et rendait le front vulnérable.


Soldats américains de la 99th Infantry Division entrant dans le village belge de Wirtzfeld, fin 1944.
Après quelques mois de calme relatif en Belgique, le 16 décembre 1944, les Allemands lancèrent l'Offensive des Ardennes jetant un quart de million de soldats dans la bataille. La reprise d'Anvers était l'objectif final de l'assaut mais l'avancée ennemie fut contenue sur la Meuse, à Celles près de Dinant. Cette attaque sera finalement repoussée par les troupes américaines, britanniques et belges après six semaines d'âpres combats dans des conditions hivernales sévères. De nombreux civils souffrirent durant cette offensive et virent leur village réduit à l'état de ruine. Les Allemands passèrent par les armes de nombreux civils. 90 % du village de La Roche-en-Ardenne furent détruits durant les combats.

Durant les six premiers mois de la libération, la population belge fut la cible des V2, au total et pour la seule région d'Anvers, 2 342 de ces engins s’y abattirent dans un rayon de 16 kilomètres. Après-guerre, un rapport du SHAEF faisait état pour ces bombardements de 5 000 tués et de 21 000 blessés (principalement sur Anvers et sur Liège).

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Source : Wikipédia,Archives de l'Etat en Belgique:
http://www.arch.be/index.php?l=fr&m...et-sur-la-seconde-guerre-mondiale-en-belgique