EN COURS
Ce commando dont je porte le nom, m'impressionne par le mystère qui l'entour. C'est un jeune homme qui donne tout ce qu'il a pour la France, sa vie. Il n'est pas notable, pas connu. Tout portait à croire qu'il allait tomber dans l'oubli, comme des centaines de milliers de personnes durant la guerre. Il est le représentant de tous ces jeunes, que l'Histoire a oublié, dont on a peu de traces. Et pourtant, on lui doit tant. Je tenais ici à lui rendre hommage, par les quelques informations que j'ai pu recueillir ici.
I. Sa famille
Émile Renault est né à Pléneuf Val André (Côtes d'Armor) le 8 décembre 1921.
Son père est Pierre Marie Joseph RENAULT, né le 22 mars 1878 à Iffendic et décédé à Lamballe, le 19 mai 1964. Il était jardinier.
Sa mère est Anna MICHEL, née le 16 novembre 1880 à Pléneuf et décédée à Pléneuf Val André, le 11 juillet 1959. Elle était couturière. Sur la photo à droite. A gauche c'est peut être sa sœur.
Il avait un frère Louis qui s'est noyé en voulant rejoindre l'Angleterre en 1941 :
«Son frère Louis RENAULT décide de rejoindre les F.F.L. avec un camarade depuis Fécamps (76). Le 6 décembre 1941, ils parviennent à déjouer la surveillance des sentinelles allemandes et embarquent sur la doris Jeanne. Un fort coup de vent frappe durant la nuit. Les 2 marins ne sont jamais arrivés en Angleterre. Disparus en mer probablement suite au chavirage de la dori ».
Son frère avait une fille née en 1939 et qui est décédée en 1943.
II. Son engagement
Émile Renault est affecté à la troop 1. On peut retracer ses derniers instants.
Il remonte l'avenue Pasteur en direction de la plage, et s'installe dans la villa située à quelques mètres vers la gauche. Une citation indique sa position : « C'est un tir de ce 88mm qui atteindra la villa qui abritait les deux lance-roquettes français, tuant d'un coup direct le commando Émile Renault, posté à l'étage »
Observez cette photographie :
On voit bien l'impact au premier étage.
On voit aussi la villa en haut à gauche de la photo :
Le canon allemand a probablement fait un tir direct, la villa était juste sur le champs de tir du 88.
J'ai retrouvé la villa aujourd'hui, avec google map :
https://www.google.fr/maps/@49.2884969,-0.2599748,3a,75y,332.75h,87.99t/data=!3m6!1e1!3m4!1sZcf5GW5-oEfSn_MxmWsAtQ!2e0!7i13312!8i6656!6m1!1e1
Ça m'a fait un drôle d'effet. Je compte bien m'y rendre.
Émile Renault meurt le 6 juin 1944.
Rapport militaire concernant le personnel perdu.
Extrait de l'acte de décès.
III. Postérité
Plaque marquant l'endroit de son décès.
Photographie de sa tombe.
Fait intriguant : Aucun photographie de lui n'a été trouvé, malgré les appels des passionnés et du ministère de la Défense.
Ce commando dont je porte le nom, m'impressionne par le mystère qui l'entour. C'est un jeune homme qui donne tout ce qu'il a pour la France, sa vie. Il n'est pas notable, pas connu. Tout portait à croire qu'il allait tomber dans l'oubli, comme des centaines de milliers de personnes durant la guerre. Il est le représentant de tous ces jeunes, que l'Histoire a oublié, dont on a peu de traces. Et pourtant, on lui doit tant. Je tenais ici à lui rendre hommage, par les quelques informations que j'ai pu recueillir ici.
I. Sa famille
Émile Renault est né à Pléneuf Val André (Côtes d'Armor) le 8 décembre 1921.
Son père est Pierre Marie Joseph RENAULT, né le 22 mars 1878 à Iffendic et décédé à Lamballe, le 19 mai 1964. Il était jardinier.
Sa mère est Anna MICHEL, née le 16 novembre 1880 à Pléneuf et décédée à Pléneuf Val André, le 11 juillet 1959. Elle était couturière. Sur la photo à droite. A gauche c'est peut être sa sœur.
Il avait un frère Louis qui s'est noyé en voulant rejoindre l'Angleterre en 1941 :
«Son frère Louis RENAULT décide de rejoindre les F.F.L. avec un camarade depuis Fécamps (76). Le 6 décembre 1941, ils parviennent à déjouer la surveillance des sentinelles allemandes et embarquent sur la doris Jeanne. Un fort coup de vent frappe durant la nuit. Les 2 marins ne sont jamais arrivés en Angleterre. Disparus en mer probablement suite au chavirage de la dori ».
Son frère avait une fille née en 1939 et qui est décédée en 1943.
II. Son engagement
Émile Renault est affecté à la troop 1. On peut retracer ses derniers instants.
Il remonte l'avenue Pasteur en direction de la plage, et s'installe dans la villa située à quelques mètres vers la gauche. Une citation indique sa position : « C'est un tir de ce 88mm qui atteindra la villa qui abritait les deux lance-roquettes français, tuant d'un coup direct le commando Émile Renault, posté à l'étage »
Observez cette photographie :
On voit bien l'impact au premier étage.
On voit aussi la villa en haut à gauche de la photo :
Le canon allemand a probablement fait un tir direct, la villa était juste sur le champs de tir du 88.
J'ai retrouvé la villa aujourd'hui, avec google map :
https://www.google.fr/maps/@49.2884969,-0.2599748,3a,75y,332.75h,87.99t/data=!3m6!1e1!3m4!1sZcf5GW5-oEfSn_MxmWsAtQ!2e0!7i13312!8i6656!6m1!1e1
Ça m'a fait un drôle d'effet. Je compte bien m'y rendre.
Émile Renault meurt le 6 juin 1944.
Rapport militaire concernant le personnel perdu.
Extrait de l'acte de décès.
III. Postérité
Plaque marquant l'endroit de son décès.
Photographie de sa tombe.
Fait intriguant : Aucun photographie de lui n'a été trouvé, malgré les appels des passionnés et du ministère de la Défense.
Sources :
Commandant Kieffer le Français du jour J - Stéphane Simonnet Édition Tallandier
Site http://ecole.nav.traditions.free.fr/ - Informations recueillies par le site avec l'aide de : Jean Pierre Bogard Jimmy Tual Catherine Oui / Ville de Fécamp Agnès Flageul, mairie de Plénée-Jugon